Pourquoi aujourd’hui,

quand j’entre dans une salle de théâtre j’ai envie d’en partir ; même pour voir des gens que j’adorerais voir ? Pourquoi quand j’ouvre un livre au hasard, j’ai hâte de le refermer malgré tout ce qu’il contient qui pourrait m’intéresser ? Pourquoi j’étouffe dans la culture ?

J’ai envie d’un corps qui me porte et de jambes qui marchent. J’ai envie de ne pas savoir qui tu es en profondeur si c’est pour d’abord devoir me confronter à ta convivialité de surface.

Je suis une somme de vrac qui n’en peut plus de l’ordonnancement stérile de la pensée. Arrête tes produits Hollywood chewing-gum ou La Pléiade, je m’en fous, vois-tu et pourtant je n’ai pas de revolver à sortir pour te le dire. No bowling, no Colombine.

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Le bon ordre des choses | Concept visuel d'une matière à réfléchir en forme de tête de chien | Visuel © David Noir

Parler pour se taire

Se taire serait une façon décente d'étouffer la pensée qui sera toujours la pénible expression d'un ordre donné à soi-même par sa propre bourgeoisie mentale.

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