David Noir - Scrap - Collage

David Noir – Scrap – Collage

Au cours d’une vie, on ne compte plus les moments où l’on n’est pas soi-même

Même tout seul, on peut avoir le sentiment de n’être pas en phase avec son être profond. On ne s’écoute pas. C’est plus tabou encore que de rêver violer des jeunes filles ou de fantasmer sur les corps des enfants. On ne se rêve pas. Lire la suite

David Noir - Scrap - Présentation

David Noir – Scrap – Présentation

«Sagacité accidentelle» et beauté du hasard

Les efforts de conception trouvent avantage à s’allier vertueusement aux aléas du vivant. Bien que la vanité humaine puisse en être blessée, il est commun de s’apercevoir que les fruits de la pensée volontariste ne surpassent pas forcément l’aléatoire survenant dans un contexte préparé à l’accueillir. Lire la suite

David Noir - 1985

En version “Homme qui venait d’ailleurs” avec mon amie Rania la veille de “l’incident”

Comme la silhouette d’un rocher

dont la forme particulière et familière émerge, m’indiquant que nous entrons dans la zone littorale, le cap symbolique de la dizaine de jours nous séparant du terme du voyage vient d’être passé. Lire la suite

David Noir - Médée-Guenon

Médée-Guenon par David Noir – “J’ n’attends plus rien” d’après Fréhel – Paroles: Guillermin. Musique: Malleville, Cazaux 1933

Comme un cheval sur le halage, trime et tombe au cours du voyage

La première image qui me soit venue instinctivement quand je me suis mis en tête de créer sur scène le premier épisode de La Toison dort en 2007, dans un lieu de création de Montreuil fièrement nommé La Guillotine, à l’invitation de Philippe-Ahmed Braschi, fut celle d’une guenon anthropomorphique aux attitudes mélodramatiques. Lire la suite

David Noir - Les Animaux Décousus

David Noir – Les Animaux Décousus – 1992

Cinema Paradiso

La seule et unique fois où je suis allé dans un cinéma porno, c’était en 1991, pour les besoins de la vidéo de long métrage que je réalisais alors et dont j’ai déjà indiqué dans ces pages combien sa création fut décisive et à la source de tout ce que je mis sur pied depuis, notamment au théâtre. Le film s’intitulait « Les Animaux Décousus » et procédait d’une exploration intime, tournée principalement seul, sur la base de mon propre corps comme matériau visuel, en particulier mon sexe Lire la suite

My lonesome cowboy

My lonesome cowboy • Takashi Murakami, 1998. Fibre de verre, acrylique et acier, 288 x 117 x 90 cm

My lonesome cowboy

Disposant de trop peu de temps ou de profondeur, pour me lancer aujourd’hui dans un long article un peu fouillé – ce qui, je le sens, va me manquer ; comme quoi, n’importe quoi vraiment, peut devenir une drogue ! – je me contenterai d’un petit hommage à deux personnages dont les silhouettes ont marqué un tournant dans ma vie artistique et émotionnelle, de la même façon qu’on plie irrémédiablement le coin de la page d’un livre pour ne plus oublier une phrase qu’elle contient. Lire la suite

Amok

Marcelle Chantal et Jean Yonnel – AMOK (1934) – Réalisé par Fédor Ozep d’après Stefan Zweig

Hier soir, rentré tard après l’atelier.

Comme d’habitude, besoin de me détendre avant de dormir en mangeant un morceau devant la télévision. Rinçage du cerveau ; remise à neuf mais pas avec n’importe quoi. Zapping en quête de choses interpellantes. Lire la suite

David Noir - "Etends Dards" - Bites croisées sur vulve

David Noir – “Etends Dards” – Bites croisées sur vulve

J’ai une exigence qui ne vise qu’à être satisfaite

Celle que soient créés et promus des objets artistiques scéniques, filmiques, sonores, littéraires … tels que je les conçois et entends.

Tout le reste, au mieux m’indiffère, au pire, m’agresse s’il va à l’encontre de mon travail, me freine, m’handicape ou me fait perdre mon temps. Lire la suite

David Noir - Jazon dans "La Toison dort"

David Noir – Jazon dans “La Toison dort”

Il est fréquent de rencontrer chez un public, amateur et professionnel confondus,

le désir et l’attente d’être bouleversé

secoué émotionnellement ou emporté par une spirale de sentiments grandioses face au spectacle auquel il est venu assister. C’en serait presque une loi, un gage absolu de qualité. La chose représentée n’aurait de sens – d’autant plus dans le cas de propositions abstraites qui en seraient par là, sauvées – que si elle provoquait cette secousse Lire la suite