[vc_row css=”.vc_custom_1502657594269{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502657511642{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17874″ img_size=”300×199″ style=”vc_box_shadow” onclick=”custom_link” link=”https://davidnoir.com/wp-content/uploads/2002/05/cassandre_06b.jpg”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17873″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“Le théâtre sort ses griffes”

[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”par Alexandre Wong” google_fonts=”font_family:Josefin%20Slab%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic|font_style:300%20light%20italic%3A300%3Aitalic”][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1502705892363{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

Cassandre

Le principe d’économie

par Alexandre Wong
N°47 mai – juin 2002

LE THEATRE SORT SES GRIFFES

(légende image/ Dessin: Alexandre Wong)
Extrait (Cliquez sur la vignette de l'article pour voir l'original)
Tristesse et admiration. Comment ne pas éprouver ces deux sentiments devant le travail de dramaturges, de metteurs en scène, de comédiens, de scénographes, de directeurs de théâtre qui agissent avec les moyens du bord, au jour le jour, ignorés des institutions et des médias, dans l’incertitude de pouvoir reprendre ou de créer un nouveau spectacle, rééquilibrant sans cesse un budget déficitaire, seuls à porter une entreprise dont ils ne peuvent plus se séparer tellement elle dépend de leur force ?
On les entend souvent dire qu’il y a une nécessite intrinsèque à faire ce qu’ils font, qu’ils avancent malgré tout, avec ou sans gloire. Ils s’affirment. C’est dans cette affirmation d’eux-mêmes, qu’on perçoit, non pas un quelque chose à dire, un simple contenu à déverser, mais le désir conscient ou inconscient d’imposer une manière de voir durable qui, précisément, ne se dit pas d’un seul coup sans paraître un peu mince.

Contre tout bon sens, ils s’obstinent à montrer ce qu’ils font et savent faire sur des scènes obscures, devant un public qu’ils ont eux-mêmes convoqué, sur des périodes qui parfois, n’excèdent pas trois jours. À quoi bon, dans ces conditions, se battre, montrer ce qu’on ne voit pas ? À moins de les croire modestes et résignés, ce qu’ils ne sont pas, juste capables de préparer des fêtes de fin d’année, donc sans ambition, et surtout, sans exigence, on ne comprend pas très bien comment ils ne se laissent pas décourager par le manque d’intérêt (sans dire le mépris) qu’on porte a une aventure d’autant plus périlleuse qu’ils n’ont souvent derrière eux aucun soutien logistique pour la conduire. Dire qu’ils ont du talent ne veut rien dire ; dire qu’ils sont courageux est évident. Comparables aux auteurs et metteurs en scène des grandes scènes nationales et privées, il ne leur manque que d’exister.

Fabien Arca, Carlotta Clerici, Harold David, David Noir, Nathalie Saugeon, Adrien De Van : ces auteurs et metteurs en scène, bien que très opposés dans leurs orientations, ont au moins cela de commun qu’ils réussissent à manifester une très grande rigueur et cohérence avec les moyens limités dont ils disposent. Une pareille économie, ce “minimalisme des moyens”, caractérise en retour un théâtre qui, loin de rechercher à cacher ses misères ou à les étaler pour s’en plaindre, use de sa pauvreté matérielle, opportunément et positivement afin d’aller à l’essentiel, de faire ressortir des éléments irréductiblement théâtraux.
…/…
La dernière création de David Noir, “Les Justes story”, légitime héritière de la précédente, “Les Puritains”, comparée à son clone monté au théâtre de la Colline (“Asservissement sexuel volontaire” de Pascal Rambert), a au moins cela pour elle qu’elle ne doit de compte à personne:
Elle s’alimente de ses propres fantasmes et formule par elle-même ses critiques sans rien attendre de l’institution, de la reconnaissance sociale ou des effets de mode. L’autarcie forcenée qui en résulte la fait ressembler à ces astres errants qui attirent à eux ce qui se trouve sur leur chemin: un public d’avertis qui partage avec l’auteur et ses comédiens des références communes tirées de la culture populaire de leur enfance (bd, mangas, feuilletons et shows télé, jouets…), public qui s’engage aussi dans les mêmes luttes idéologiques dirigées contre le “tout est échangeable” du monde surlibéral. Formant une société à lui seul, n’ayant besoin que de lui-même pour exister, le théâtre de David Noir est l’application extrême du principe d’économie.
…/…
David noir, quant à lui, en projetant sa propre personne (son imaginaire et ses idées) sur son public, collectivise la pratique de la performance.
S’il y a un “théâtre pauvre”, cette pauvreté est la garantie de son renouveau.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row css=”.vc_custom_1502715239669{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502715169208{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17929″ img_size=”347×488″ style=”vc_box_shadow”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17930″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“L’ART DE DÉPLAIRE SELON DAVID NOIR”

[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”par Cristina Marino” google_fonts=”font_family:Josefin%20Slab%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic|font_style:300%20light%20italic%3A300%3Aitalic”][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1439035562857{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

Le Monde Interactif – Sortir
http : //www.lemonde.fr/ > Sortir > Théâtre > A l’affiche cette semaine

Le Monde.fr

“LES JUSTES-STORY” :
L’ART DE DÉPLAIRE SELON DAVID NOIR

mercredi 9 janvier 2002
RETIRÉE DE L’AFFICHE PAR PIERRE CARDIN EN JUIN 2001 APRÈS UNE SEMAINE DE PROGRAMMATION DANS SA NOUVELLE SALLE, LA TROUPE DE DAVID NOIR, “LES PURITAINS”, REVIENT SUR LES PLANCHES D’UN THÉÂTRE PARISIEN, LE TRIANON, POUR HUIT REPRÊSENTATLONS EXCEPTIONNELLES DU 7 AU 10 ET DU 14 AU 17 JANVIER 2002. L’OCCASION POUR LE PUBLIC ET LES CRITIQUES DE DÊCOUVRIR ENFIN “L’OBJET DU DÉLIT” ET DE JUGER SUR PIÈCES CETTE CRÉATION HORS NORMES, INTERDITE AUX MOINS DE 18 ANS, AURÉOLÉE D’UN PARFUM DE SCANDALE ET DE CENSURE.

LES INFORMATIONS PRATIQUES
DIFFICILE D’ÉVALUER LA NOUVELLE PIÈCE DE DAVID NOIR À L’AUNE DES CRITÈRES HABITUELS DE LA CRITIQUE THÉÂTRALE. LES SCHÉMAS DE PENSÉE TRADITIONNELS S’APPLIQUENT MAL, EN EFFET, À CET “OBJET THÉÂTRAL NON IDENTIFIÉ” DONT LE PRINCIPAL OBJECTIF SEMBLE ÉTRE DE ROMPRE AVEC LE THÉÂTRE INSTITUTIONNEL ET DE BAFOUER LES PRINCIPES ÉLÉMENTAIRES DE LA REPRÉSENTATION CLASSIQUE. UNE CHOSE EST SÛRE: “LES JUSTES-STORY”, DEUXIÈME CRÉATION DE CE JEUNE METTEUR EN SCÈNE APRÈS “LES PURITAINS” – PIÈCE ECRITE EN 1997-98 ET REPRÉSENTÉE AU LAVOIR MODERNE PARISIEN ENTRE MARS ET SEPTEMBRE 2000 -, NE FAIT PAS DANS LA DENTELLE.

PROVOCATION, MAUVAIS GOÛT, PORNOGRAPHIE, OBSCÉNITÉ… VOILÀ CE QUI CARACTÉRISE AU PREMIER ABORD CETTE “COMÉDIE MANGA-MUSICALE CLOWNESQUE 100% HAINEUSE” POUR REPRENDRE LES TERMES MÊMES DE SON AFFICHE. DÈS LES PREMIÈRES MINUTES DE LA REPRÉSENTATION, TOUT EST MIS EN ŒUVRE POUR METTRE LE SPECTATEUR MAL À L’AISE ET LE FAIRE SORTIR DE SA PASSIVITÉ HABITUELLE. LES ARTIFICES LE PLUS SOUVENT UTILISÉS POUR FAIRE CROIRE À L’ILLUSION DU THÉÂTRE SONT ICI SYSTÉMATIQUEMENT SUPPRIMÉS OU DÉTOURNÉS. PAS DE LEVER DE RIDEAU, PAS DE SALLE PLONGÉE DANS LE NOIR MAIS UNE LUMIÈRE ÉCLAIRANT LE PUBLIC PENDANT TOUTE LA REPRÉSENTATION, DES COMÉDIENS QUI LISENT OUVERTEMENT LEURS TEXTES PLUTÔT QUE DE LES RÉCITER, DES COULISSES VOLONTAIREMENT VISIBLES OU LES MEMBRES DE LA TROUPE DISCUTENT, MANGENT UN MORCEAU, FUMENT UNE CIGARETTE ENTRE DEUX RÉPLIQUES. LA SACRO-SAINTE DISTANCE ENTRE LA SCÈNE ET LA SALLE, RESPONSABLE AUX YEUX DE DAVID NOIR DE LA LÉTHARGIE OU PUBLIC, EST ABOLIE: LES COMÉDIENS CIRCULENT LIBREMENT ENTRE LES FAUTEUILS, S’ASSOIENT À CÔTÉ DES SPECTATEURS ET DISCUTENT AVEC EUX. CETTE VOLONTÉ DE FAIRE RÉAGIR LE PUBLIC, DE LE PROVOQUER JUSQUE DANS SES DERNIERS RETRANCHEMENTS, SEMBLE ÊTRE ÉRIGÉE EN RÈGLE ABSOLUE, EN PRINCIPE DE BASE POUSSÉ JUSQU’À L’EXTRÊME. QUITTE À VOIR PARTIR AU BOUT D’UN QUART D’HEURE DES RANGS ENTIERS DE SPECTATEURS TROP CHOQUÉS OU ÉNERVÉS POUR ASSISTER À LA SUITE DE LA REPRÉSENTATION. INUTILE CEPENDANT DE S’ÉTERNISER SUR LE SUJET MÊME DE LA PIÈCE. CONTENTONS-NOUS DE DIRE QU’IL Y EST QUESTION DE SEXE (BEAUCOUP), D’ARGENT ET DE POUVOIR. THÈMES SOMME TOUTE ASSEZ BANALS MAIS PRÉSENTÉS ICI SOUS LEURS FORMES LES PLUS EXCESSIVES ET OBSCÈNES. LE TOUT IMPRÉGNÉ D’UNE ESTHÉTIQUE TRÈS MODERNE FAITE D’UN MÉLANGE DE MANGAS, DE JEUX VIDÉOS, DE GÉNÉRIQUES D’ÉMISSIONS TÉLÉVISÉES ET D’IMAGES PORNOGRAPHIQUES. LA TROUPE DES « PURITAINS » (HUIT COMÉDIENS ET UNE COMÉDIENNE) DONNE VIE AVEC BEAUCOUP D’ÉNERGIE ET DE CONVICTION À UNE GALERIE DE PERSONNAGES LOUFOQUES À MI-CHEMIN ENTRE HÉROS DE DESSINS ANIMÉS, PRÉSENTATEURS TV, ET STARS DE CINÉMA. TOUS SEMBLENT ÊTRE PRIS AU PIÈGE D’UN IMMENSE JEU TÉLÉVISÉ, UNE SORTE DE “LOFT STORY” EN VERSION TRASH, PRÉSENTÉ PAR UN ANIMATEUR SADIQUE QUI LES SOUMET AUX PIRES HUMILIATIONS. AVEC UNE ENVIE QUASI-MALADIVE DE TOUT MONTRER, TOUT DÉVOILER SUR SCÈNE, SOUVENT MÊME JUSQU’A LA SATURATION ET L’ÉCŒUREMENT: LES CORPS, LES SEXES (PARTICULIÈREMENT CEUX DES HOMMES). LES ACTES LES PLUS BARBARES OU IMMORAUX (PÉDOPHILIE, INCESTE, VIOL, SODOMIE). CE QUI EXPLIQUE EN PARTIE LES RÉACTIONS VIOLENTES DE CERTAINS SPECTATEURS, DONT PIERRE CARDIN (LIRE À CE SUJET NOTRE ARTICLE DU 27 JUIN 2001).
DOMMAGE QUE, DANS CETTE PIÈCE, LA FORME L’EMPORTE SOUVENT SUR LE FOND. EN EFFET DERRIÈRE LES PROVOCATIONS VOLONTAIREMENT OUTRANCIÈRES DE LA MISE EN SCÈNE QUI PEUVENT LÉGITIMEMENT CHOQUER UNE PARTIE DU PUBLIC, LE CONTENU MÊME DES « JUSTES-STORY » MÉRITE LE DÉTOUR. TOUT D’ABORD PARCE QUE DAVID NOIR A UN RÉEL TALENT D’ÉCRITURE ET QU’IL MANIE AVEC HABILETÉ LA LANGUE FRANÇAISE. SON TEXTE EST TRUFFÉ DE JEUX DE MOTS, DES JEUX DE MOTS RÉELLEMENT ORIGINAUX OU PARFOIS PLUS FACILES, POUR DÉPEINDRE LES MAUX DE LA SOCIÉTÉ. IL S’EN DÉGAGE UNE ÉTRANGE MÉLODIE DU CHAOS, UNE POÉSIE DE L’ABSURDE. MAIS IL FAUT TENDRE L’OREILLE POUR LA PERCEVOIR DERRIÈRE LE FRACAS DE LA MUSIQUE ET L’IRONIE BRUYANTE DES PARODIES GRIVOISES DE CHANSONS À LA MODE. DERRIÈRE LES APPARENCES D’UN CIRQUE GRAND-GUIGNOLESQUE, “LES JUSTES-STORY” RECÈLE DE RÉELS TRÉSORS D’ÉCRITURE ET DES INTERROGATIONS TRÈS CONTEMPORAINES.

À UNE ÉPOQUE OÙ L’OBSESSION DU SEXE A ENVAHI LES AUTRES CHAMPS DE LA CULTURE, LA LITTÉRATURE COMME LA PEINTURE, OÙ LES IMAGES DE VIOLENCE ET DE SANG DÉFILENT À LONGUEUR DE JOURNÉE SUR NOS ÉCRANS DE TÉLÉVISION, POURQUOI LE THÉÂTRE RESTERAIT-IL À L’ÉCART DE CETTE TENDANCE GÉNÉRALE ? COMMENT TRADUIRE SUR LES PLANCHES AVEC DES COMÉDIENS EN CHAIR ET EN OS CETTE OMNIPRÉSENCE DU SEXE ? AUTANT DE QUESTIONS AUXQUELLES DAVID NOIR TENTE D’APPORTER UNE RÉPONSE ORIGINALE AVEC SA PIÈCE. AU RISQUE DE DÉPLAIRE À PLUS D’UN SPECTATEUR.

CRISTINA MARINO

Les Justes-Story. Texte et mise en scène de David Noir. Avec la troupe des « Puritains » : Sonia Codhant, Jérôme Coulomb, Stéphane Desvignes, Jean-Hugues Laleu, Jacques Meystre, David Noir, Jean-François Rey, Miguel-Ange Sarmiento, Philippe Savoir. Musiques originales: Jérôme Coulomb. Chant: Any Tournayre. Costumes: Anne-Marie Baron et Valérie Siksik. Production: compagnie La Vie est courte.
Le Trianon. 80, boulevard de Rochechouart, 75018 Paris. Métro: Anvers. Du lundi 7 au jeudi 10 janvier et du lundi 14 au jeudi 17 janvier 2002 à 20h45. Tél. : 01-4424-52-14. Tarifs: 20 € (131,19 F) ; réduit: 15 € (98,39 F).

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row css=”.vc_custom_1502702301004{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502702196928{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17894″ img_size=”347×491″ style=”vc_box_shadow” onclick=”custom_link” link=”https://davidnoir.com/wp-content/uploads/2015/08/france-soir.jpg”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17895″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“Qui reculerait devant tant de promesses ?”

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1439024777115{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

France-Soir

Au Trianon

Les Justes Story

Comédie musicale de David Noir.
Avec les Puritains, Sonia Codhant, Jacques Meystre, Stéphane Desvignes …

« Comédie manga – musicale clownesque 100 % haineuse »
C’est ainsi que l’auteur nous présente sa création.
Qui reculerait devant tant de promesses ? Pas nous.

Jusqu’au 17 janvier.
Tous les soirs, à 20 h45
80, boulevard Rochechouart (18e).
Métro : Anvers. Tél.0144245214.
Prix : 15 et 20 euros

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row css=”.vc_custom_1502713365471{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502713268853{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17924″ img_size=”347×491″ style=”vc_box_shadow” onclick=”custom_link” link=”https://davidnoir.com/wp-content/uploads/2015/08/Le_monde_02c.jpg”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17923″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“Interdit de scène”

[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”par Cristina Marino” google_fonts=”font_family:Josefin%20Slab%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic|font_style:300%20light%20italic%3A300%3Aitalic”][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1439030079230{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

www.lemonde.fr > Sortir> Théâtre> L’autre actualité du théâtre
Le Monde Interactif – Sortir

Le Monde.fr

“Les Justes-Story” interdit de scène par Pierre Cardin

Extrait (Cliquez sur la vignette de l'article pour voir l'original)

La nouvelle création de David Noir et sa troupe “Les Puritains” a été déprogrammée à l’Espace Pierre Cardin (Paris-8e) une semaine après la première. Pourquoi cette “censure-prise”, pour reprendre le jeu de mots employé par ce metteur en scène pour annoncer la nouvelle aux médias ?

Mis à jour le mercredi 27 juin 2001

 

Vendredi 15 juin, 20h30. Un message tardif tombe dans la boîte aux lettres électronique de plusieurs rédactions parisiennes. Intitulé “Cardin censeur”, il s’ouvre sur un jeu de mots inscrit en majuscules noires: “Censure-prise”. Le metteur en scène David Noir y annonce en quelques lignes la décision prise par Pierre Cardin de retirer de l’affiche de son nouveau lieu de spectacles la dernière création de la troupe des “Puritains”.
La déprogrammation d’une pièce de théâtre une semaine après sa première, voilà une information qui n’aurait guère dû passer inaperçue dans le paysage culturel français. Et pourtant, malgré quelques articles parus de ci, de là, dont une interview de David Noir par Fabienne Arvers dans Les Inrockuptibles, cet événement n’a guère suscité de réactions dans le petit monde de la critique théâtrale parisienne. Retour sur les faits. Il y a quelques mois, Pierre Cardin décide de transformer l’une des salles de son Espace, avenue Gabriel dans le 8e, en un lieu entièrement dédié à la jeune création contemporaine. Il l’a baptise “Le Petit Espace Pierre Cardin” et en confie la direction artistique à Nicolas Laugero, déjà attaché de presse des spectacles montés à l’Espace. Ce dernier fait alors appel à l’auteur, metteur en scène et comédien David Noir pour monter le premier spectacle destiné à inaugurer cette salle. Il connaît le travail de cette compagnie pour avoir assuré les relations presse de leur précédente création au Lavoir Moderne Parisien, “Les Puritains”.
Tout se passe sans accroc pendant les répétitions de la pièce. Mais un incident survient le soir de la première, le mardi 5 juin. Visiblement très choqué par certaines scènes du spectacle de David Noir, Pierre Cardin quitte la salle au bout de vingt-cinq minutes de représentation. Puis, une semaine après, la décision tombe comme un couperet pour la troupe: le retrait définitif des “Justes-Story” de l’affiche du Petit Espace Pierre Cardin, c’est-à-dire la déprogrammation pure et simple des 14 représentations prévues jusqu’au 29 juin. Une entrevue de la dernière chance est organisée entre Pierre Cardin et David Noir. Mais, entre les deux, l’incompréhension est totale, les échanges de mots plutôt violents et la rupture définitivement consommée, d’après les échos rapportés par chacune des parties.
Du côté de l’Espace Pierre Cardin, Nicolas Laugero, tout en affirmant son désir personnel de continuer à défendre coûte que coûte le travail de David Noir, ne peut qu’entériner la décision sans appel prise par le maître des lieux.“Certaines scènes de la pièce “Les Justes-Story” font explicitement allusion à des actes de pédophilie et d’inceste. Aux yeux de Pierre Cardin, cela est totalement incompatible avec son image de marque à travers le monde. En tant qu’ambassadeur de la paix auprès de l’Unesco, il ne peut absolument pas se permettre de laisser penser qu’il cautionne de tels comportements.” Quand on lui fait remarquer que Pierre Cardin aurait pu s’en rendre compte beaucoup plus tôt, bien avant la première, Nicolas Laugero invoque l’emploi du temps très chargé de ce directeur de théâtre aux multiples fonctions, qui ne lui a guère permis d’assister aux répétitions de la troupe avant le soir de la première.

Du côté de David Noir et de sa compagnie “Les Puritains”, l’heure est plutôt à la colère et à un profond sentiment de révolte. “L’attitude de Pierre Cardin à notre égard est totalement incompréhensible. Pourquoi a-t-il attendu une semaine pour nous annoncer la déprogrammation du spectacle ? A-t-il subi entre temps des pressions de la part de son entourage qui l’ont poussé à interdire notre pièce ?” Le metteur en scène affirme n’avoir jamais caché à Pierre Cardin la nature profondément provocatrice de sa nouvelle création. “Les rares fois où j’ai pu le rencontrer, je lui ai montré des photos de mon précédent spectacle, “Les Puritains”, et des extraits de textes. Il pouvait dès lors se faire une idée précise de la dimension extrême de mon travail. Pour moi, il n’y a jamais eu leurre sur la marchandise.”

La prochaine étape pour le metteur en scène? Obtenir des dommages et intérêts de l’Espace Pierre Cardin pour rupture de contrat abusive, mais surtout trouver rapidement une nouvelle salle de théâtre pour accueillir sa troupe.“Car, dit-il, jouer notre spectacle dans un autre lieu serait la meilleure réponse à apporter à l’attitude inadmissible de Pierre Cardin.” Que pense-t-il des arguments invoqués par ce dernier pour interdire la pièce ? “Montrer sur scène des actes à caractère pédophile ou incestueux, ce n’est en aucun cas cautionner ce genre de pratiques. Il ne faut pas confondre les mots et les actes, la représentation théâtrale et la réalité des faits.” Et il ajoute: “1l ne s’agit pas pour moi de faire de la provocation gratuite. Au contraire, “Les Justes-Story” s’inscrit dans la logique de mon précédent spectacle “Les Puritains” et dans le cadre plus général d’une réflexion sur la nature de la représentation théâtrale. A l’image des bouffons du Moyen-Âge, je me situe dans le registre du grotesque, du burlesque, qui bascule parfois dans le tragique. Je cherche à tendre au public un miroir déformant dans lequel les pulsions, les désirs refoulés, toutes ces petites et grandes horreurs qui sont en chacun de nous, apparaissent grossis et exagérés.” L’objectif de David Noir ? Provoquer une réaction de la part du public: “Si cela pouvait faire sortir les spectateurs de l’engourdissement, de la léthargie qui les gagne le plus souvent devant une scène de théâtre, mon travail n’aurait pas été vain. Toute réaction, même la plus violente et radicale, est intéressante.”

Question réaction, celle de Pierre Cardin a sans doute paradoxalement dépassé les espérances de David Noir. Mais peut-être est-ce là aussi, hélas, l’un des revers du métier de bouffon: se voir rejeter dès que l’on cesse de divertir le Prince et sa cour ?

Cristina Marino
Art interactifs

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row css=”.vc_custom_1502724093602{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502724017120{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17952″ img_size=”347×459″ style=”vc_box_shadow” onclick=”custom_link” link=”https://davidnoir.com/wp-content/uploads/2001/06/Les_Inrock_03b.jpg”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17950″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“Décision injuste pour David Noir”

[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”par Fabienne Arvers” google_fonts=”font_family:Josefin%20Slab%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic|font_style:300%20light%20italic%3A300%3Aitalic”][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1502725608903{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

 Décision injuste pour David Noir – Arts/Scènes – lesinrocks.com

lesInrocks.com

Le guide culturel

Interview

Décision injuste pour David Noir

 

Prévues du 5 au 29 juin, les représentations du spectacle de David Noir, auteur et metteur en scène de Les Justes, ont été stoppées le 14 juin sur décision de Pierre Cardin, directeur du Petit Espace Pierre Cardin à Paris. La parole est à David Noir.

Vous étiez programmé au Petit Espace Pierre Cardin du 5 au 29 juin pour jouer Les Justes. Huit jours plus tard, Pierre Cardin annule toutes les représentations et vous demande de quitter le théâtre dans la journée. Que s’est-il passé?
Au départ, c’était une commande de Pierre Cardin pour inaugurer cette salle, le Petit Espace Pierre Cardin. C’est un homme qui a peu de temps: je l’ai rencontré pour lui parler de notre projet, je lui ai montré des photos de notre précédent spectacle, Les Puritains, ainsi que les textes de la pièce. Il a vu 25 minutes seulement des Justes le 5 juin et a attendu une semaine pour nous virer, mais alors manu militari.

Vous aviez signé un contrat. Comment cette mise à la porte se négocie-t-elle ?
En fait de contrat, c’est plutôt le fait du Prince. On a un contrat type: 50 % des recettes pour nous, 50 % pour Pierre Cardin. Il y a une clause dans le contrat qui stipule qu’en cas de rupture, le théâtre nous doit de l’argent au prorata des entrées et des frais fixes du spectacle. Nous, on a demandé à jouer jusqu’au bout, ce qu’il a refusé. Donc, on demande un dédommagement qu’on est en train d’évaluer, qui sera d’environ 100000 F.
Mais, c’est un préjudice difficilement quantifiable: on arrive en fin de saison; après huit jours de représentation, une dynamique est lancée au niveau des acteurs… Sans parler des conditions d’accueil au théâtre: on n’avait pas de loges, les seules disponibles étant occupées par la troupe de Thierry Harcourt qui joue Tristan et Yseult. On avait envisagé de s’installer dans les toilettes mais Pierre Cardin a refusé de mettre des verrous pour ne pas faire de trous dans le mur. Pour dire…

Pour quelle raison le spectacle lui a-t-il déplu ?
Je le cite: “Je ne peux pas être associé à ce spectacle, étant donné que je suis président de la pédofolie.” Joli lapsus. En fait, il me faisait de la peine. Ce n’est pas très flatteur d’être censuré par Pierre Cardin, qui n’est ni très intelligent, ni très analytique, surtout lorsqu’il s’agit de penser la représentation. La mise en scène ne m’intéresse pas, la réflexion sur la représentation, oui. En fait, à l’issue des Puritains, je voulais vraiment que mon prochain travail soit… un filtre à cons. Le sujet du spectacle n’est évidemment pas la pédophilie. Je pense que ce qui l’a choqué, ce sont les images diapos projetées et commentées, à la façon de Godard, par un présentateur de télé caricatural et grossier. Oui, ce sont des images pornos, scatologiques, mais elles ne sont pas là pour en faire l’apologie. Ce n’est pas ça le sujet du spectacle. Via la télé et les médias, il s’agit de mettre en cause ce besoin terrible de trouver toujours un bouc émissaire plutôt que de reconsidérer la société et ce qui cloche en elle. On pourrait parler à propos des Justes d’une esthétique fellinienne cheap, avec un déroulé aléatoire, comme dans les jeux vidéo. Là, c’est le public qui tire des cartes à partir desquelles les acteurs démarrent: quelle que soit la porte d’entrée, ça « fictionne » d’une façon ou d’une autre, avec un jeu volontairement outré, clownesque. C’est vrai que je n’aime pas le réalisme. Au théâtre, quand on joue avec du faux sang, ce qui me plait, c’est de jouer la douleur. Ce qui est, par rapport aux trucages cinématographiques, proprement une question de représentation. Les Justes, c’est le miroir d’une certaine ambivalence sociale. Je crois qu’il est nécessaire d’aller dans les extrêmes, contre le consensus, ce qui était déjà le cas avec Les Puritains. Or, aujourd’hui, on peut parler de plein de choses, de tout en fait, du moment qu’on est sérieux, mais dès qu’on entre dans une forme de dérision, rien ne va plus.

Fabienne Arvers
18 juin 2001

http://www.lesinrocks.com/2001/06/18/musique/concerts/decision-injuste-pour-david-noir-11223674/[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row css=”.vc_custom_1502721657572{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502721572147{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17943″ img_size=”347×477″ style=”vc_box_shadow” onclick=”custom_link” link=”https://davidnoir.com/wp-content/uploads/2015/08/Les_Inrock_02b.jpg”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17945″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“Arrêt des représentations des Justes”

[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”par Fabienne Arvers” google_fonts=”font_family:Josefin%20Slab%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic|font_style:300%20light%20italic%3A300%3Aitalic”][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1502721853188{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

News – Arts/Scènes – lesinrocks.com

lesInrocks.com

Le guide culturel

News

Arrêt des représentations des Justes

Les représentations du spectacle Les justes story de David Noir, prévues jusqu’au 29 juin 2001 au Petit espace Cardin à Paris, sont interrompues depuis le 12 juin. Pierre Cardin a jugé au bout de cinq représentations que, pour une question de morale et pour préserver son image ainsi que ses responsabilités au sein de diverses associations (notamment son engagement contre la pédophilie ?!?), il n’était plus possible de voir son nom associé à un tel spectacle. L’équipe artistique des Justes a dû quitter l’enceinte du théâtre le 12 juin (monsieur Cardin ayant pris la veille la décision d’arrêter le spectacle). C’est pas juste: nous avions vu et apprécié sa pièce précédente, Les puritains, et devions assister aux Justes jeudi 14 juin. A suivre, sur lesinrocks.com, l’interview de David Noir. (14 juin 2001)

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row css=”.vc_custom_1502718264594{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502718205469{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17936″ img_size=”347×491″ style=”vc_box_shadow” onclick=”custom_link” link=”https://davidnoir.com/wp-content/uploads/2015/08/Les_Inrock_01b.jpg”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17934″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“Après Les Puritains, spectacle réjouissant et fulminant, David Noir enfonce le clou avec Les Justes”

[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”par Fabienne Arvers” google_fonts=”font_family:Josefin%20Slab%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic|font_style:300%20light%20italic%3A300%3Aitalic”][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1502718361241{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

Les Justes – Arts/Scènes – lesinrocks.com

lesInrocks.com

Le guide culturel

Théâtre

Les Justes

David Noir

Après Les Puritains, spectacle réjouissant et fulminant, David Noir et son équipe de la Cie La vie est courte, enfoncent le clou avec Les Justes, “nouvelle comédie 100% haineuse”. Avant de le voir et de donner notre avis, voici, telle quelle, la présentation de son travail par le metteur en scène (telle quelle parce que le sujet, la matière dramaturgique des Justes présentent, sur le papier, des analogies avec l’insupportable Nexxt d’Arpad Schilling qui sera présenté au festival d’Avignon dans le cadre de la Saison Magyare, analogies qui s’effacent d’elles-mêmes si l’on s’en tient à l’étayage intellectuel et sensible qui pousse David Noir à s’attaquer au sujet) :

 

“L’inspiration de ce spectacle est très actuelle, et prend sa source dans l’univers adolescent du feuilleton télé fantaisiste, de la BD érotique, et du jeu vidéo, Les personnages sont stylisés physiquement en un certain nombre de figures d’inspirations BD, mangas ou autres, et composant un ensemble très coloré et naïf. Une fille terroriste au look ambivalent (mitraillette, couettes, treillis, et ours en peluche), un pirate playmobil à l’oeil bandé, crachant poumons et alcool, une vieille mondaine à aigrette, travestie en panthère lascive pour “nudies” érotique des années 60, un enfant sage traquant les pédophiles, un serial killer vedette de show TV, et bien d’autres amis de notre univers actuel et culturel. Dès le commencement, le propos prend donc racine dans cette nouvelle esthétique enfantine, pleine de violence, et d’errance, d’où émane, à mon sens, une forme de poésie romantique très actuelle, comme une autre acceptation de l’ancien style gothique, faite de mots crus, de situations scabreuses où le fantastique banalisé symbolise un quotidien hostile et inquiétant. Les “jours heureux” sont derrières nous, loin, rangés dans les souvenirs réjouis du baby boom de nos parents, au fond des tiroirs des tables en formica. La mise en avant-scène de l’argent pour l’argent, la prostitution intellectuelle et artistique, ouvertement mises au goût du jour via la télévision et sa publicité sont devenues des valeurs sûres. Le théâtre, quant à lui, semble s’être drapé dans des voiles pudibonds ou faussement provocateurs, derrière son cortège hors du temps de conventions institutionnelles, loin de notre société mercantile, cultivant le “bel art” le plus académique, Entre compromission ludico-cynique, et débats culturels, la forme des Justes s’inscrit volontairement dans le cadre d’une émission radiotélévisée, Là se déroule un jeu, où chacun devra sauver sa peau et échapper à une mort humiliante souhaitée par le public. Le combat est médiatique, et s’incarne dans l’arène de la salle. L’oppression d’un pouvoir désormais amical et compréhensif, la pression de l’opinion veule d’une masse sans cervelle s’exerce ici sur chaque protagoniste, sous les yeux de spectateurs complices, transformant peu à peu les personnages en de gentilles personnalités consensuelles, lisses et propres, prêtes à subir sans broncher les sodomies les plus véhémentes, les avilissements les plus joyeux. C’est le jeu des pouvoirs et de la hiérarchie; de l’image, et de nos personnalités.
La nature scénique du projet ne se veut en aucun cas linéaire, mais faisant appel aux capacités psychiques du spectateur. Associations d’idées – montage – jeux de mots; la seule volonté créatrice dirigiste présidant à mon travail étant l’efficacité et le respect de mon optique. L’équipe des Puritains, précédent spectacle de la Cie la Vie est Courte, donnera vie à cette représentation que je souhaite interactive avec un public concerné, qui nous a déjà suivis, et a appris à nous connaître au travers de la première étape de ce travail, déjà nommée: Les Puritains. Les Justes (autant d’esprit que d’inspiration mystique), en forment donc d’ores et déjà la suite logique. Adresse directe au public, bande son fournie, et musique live restent nos outils pour soutenir les incarnations de chaque membre de notre groupe. Le théâtre a une longue route à faire pour retrouver une expression libre et dynamique de son art, aujourd’hui loin derrière les trouvailles des arts plastiques, l’avancée des musiques actuelles, et l’invention des nouveaux supports technologiques. Moi, et les Puritains prétendons en tracer un chemin possible, à nouveau, au travers des Justes.”

Fabienne Arvers
08 juin 2001

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row css=”.vc_custom_1502703946477{margin-top: -50px !important;}”][vc_column][templatera id=”17847″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][templatera id=”17620″][/vc_column][vc_column width=”1/6″ css=”.vc_custom_1502703861715{padding-top: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;}”][templatera id=”17871″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][vc_single_image image=”17902″ img_size=”347×491″ style=”vc_box_shadow” onclick=”custom_link” link=”https://davidnoir.com/wp-content/uploads/2001/11/Le_monde_01d.jpg”][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”17901″ img_size=”348×189″ css_animation=”left-to-right”][vc_column_text css_animation=”top-to-bottom”]

“Le sexe mis en scène”

[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”par Cristina Marino” google_fonts=”font_family:Josefin%20Slab%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic|font_style:300%20light%20italic%3A300%3Aitalic”][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_type=”bg_color” bg_color_value=”rgba(0,0,0,0.01)”][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1439028107119{padding-top: 8px !important;padding-right: 8px !important;padding-bottom: 8px !important;padding-left: 8px !important;background-color: rgba(255,255,255,0.7) !important;*background-color: rgb(255,255,255) !important;}”]

Le Monde interactif – Théâtre: le sexe mis en scène

Le Monde.fr

Théâtre : le sexe mis en scène

LE MONDE.FR / 07.06.01 / 116h05
Extrait (Cliquez sur la vignette de l'article pour voir l'original)

Deux pièces à l’affiche à Paris en juin posent la question de la représentation du sexe, souvent sous sa forme la plus brute, sur une scène de théâtre. Il s’agit de l’adaptation française d’un texte du Britannique Mark Ravenhill, Shopping and Fucking, mise en scène par Thierry Harcourt à la Pépinière-Opéra et de la création du Français David Noir au Petit Espace Pierre Cardin, Les Justes Story, avec la compagnie La vie est courte.

 

Information de dernière minute: dans un mail envoyé aux rédactions de différents journaux, David Noir a informé la presse de la décision prise par Pierre Cardin de retirer de la programmation du Petit Espace, mardi 12 juin 2001, une semaine après la première, la nouvelle création de la troupe des Puritains, Les Justes Story.

 

“Interdit aux moins de 16 ans”, “strictement interdit aux moins de 18 ans”, voilà des mentions que l’on s’était habitué à voir sur les affiches de certains films pouvant “heurter la sensibilité d’un jeune public”. Elles font désormais leur apparition – assez discrète pour le moment – sur les affiches de quelques pièces de théâtre. Des pièces qui ne se cachent pas dans l’arrière-salle d’un petit théâtre de quartier mais qui s’inscrivent en toutes lettres sur les façades de deux théâtres privés parisiens: la Pépinière-Opéra et le Petit Espace Pierre Cardin. Des pièces qui n’hésitent pas à montrer les corps dans leurs moindres replis, voire à jouer l’acte sexuel sur scène. Alors, le sexe sur les planches, une nouvelle approche théâtrale ?

Du côté des auteurs et metteurs en scène de ces pièces, le ton est clairement à la revendication haute et forte d’une volonté de choquer et de transgresser les conventions du théâtre traditionnel.
(…) L’auteur et metteur en scène David Noir affiche d’emblée ses intentions: “L’inspiration de ce spectacle est très actuelle et prend sa source dans l’univers adolescent du feuilleton télé fantaisiste, de la BD érotique et du jeu vidéo.(…) Entre compromission ludico-cynique et débats culturels, la forme des ”Justes” s’inscrit volontairement/ complaisamment dans la médiocrité consensuelle de notre société sur fond d’émission radio-télévisée.” Dans la continuité d’esprit de sa précédente création, Les Puritains, à l’affiche du Lavoir Moderne Parisien en juillet et septembre 2000, il affirme vouloir aider le théâtre à “retrouver une expression libre, et dynamique de son art, aujourd’hui loin derrière les trouvailles des arts plastiques, l’avancée des musiques actuelles, et l’invention de nouveaux supports technologiques.”

Côté public, ces pièces suscitent des réactions souvent violentes et très tranchées.
En deux mots: soit on adore, soit on déteste. La demi mesure n’est pas de mise face à de tels spectacles. Les uns encensent le goût de la provocation à tout prix, l’exhibitionnisme clairement affiché – “un désir insatisfait chez beaucoup de spectateurs”, selon David Noir -, l’indécence païenne et jouissive de ces textes. Les autres n’y voient que source de dégoût et d’écœurement, tout en dénonçant la dimension ouvertement pornographique.

Alors, volonté gratuite et stérile de choquer ou électrochoc salutaire contre la routine de la création théâtrale actuelle? Peut-être les deux. Il est sans doute encore trop tôt pour parler d’une véritable tendance artistique et de l’émergence d’un nouveau théâtre contemporain placé sous le signe du sexe. Dans le contexte du moment marqué par la volonté de ne rien cacher de l’intimité du corps, même sous sa forme la plus crue, on assiste peut-être tout simplement à un éphémère effet de mode.

Cristina Marino

Les Justes Story. Texte, bande son, diapos et conception: David Noir. Musiques originales: Jérôme Coulomb. Chant: Any Tournayre. Avec Sonia Codhant, Jérôme Coulomb, Stéphane Desvignes, Jean-Hugues Laleu, Jacques Meystre, David Noir, Jean-François Rey, Miguel-Ange Sarmiento, Philippe Savoir. Une production de la compagnie La vie est courte. Le Petit Espace Pierre Cardin. 3, avenue Gabriel, 75008 Paris. Métro: Concorde. Tél. : 01-44-56-00-13. Du 5 au 29 juin 2001. Du mardi au samedi à 20h30.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]